Jeudi Saint, le repas du Séder

L’Eucharistie (la messe) que nous célébrons puise ses racines dans la liturgie juive de la Pâque que Jésus
a célébrée et portée à son accomplissement. Le récit évangélique de la Cène se comprend à la lumière du rite du repas pascal, le Séder.
Avec leur dispersion parmi les nations, les Juifs ont redécouvert cette liturgie familiale, hors du temple. Pour un chrétien, vivre le dîner du Jeudi Saint, de manière adaptée et dans la foi au Christ, permet de plonger dans les racines de la messe et de se mettre en attente de la Pâques du Christ.

Le temps fort de cette fête est le moment de la transmission lors d’un repas familial, le Seder, qui se déroule selon un ordre précis (seder = ordre). Le repas de Pâques, le Seder, que le juif célèbre chaque année avec sa famille se vit encore aujourd’hui. 

Il y a 2000 ans, Jésus qui était juif, célébrait aussi avec ses proches ce repas rituel, chaque année.

Le dernier « Repas de Jésus », la veille de sa passion était un « Seder pascal », un repas de fête comme celui-ci. Ce dernier repas de Jésus on le célèbre spécialement le jeudi Saint : la Cène, et aussi tous les dimanches.

Dans les textes de l’Evangile, pour ce dernier repas de Jésus, on y retrouve le cadre du Seder : avec ses amis, ses tout proches, le pain sans levain, les bénédictions et le partage du pain et du vin…

Mais au cours de ce repas, lorsqu’il a partagé le pain, et qu’il a tendu la coupe, il a dit quelque chose de nouveau, que personne n’avait dit avant lui, et que les disciples n’ont pas compris : « Ceci est mon corps, ceci est mon sang. »

A travers le pain et le vin partagés, Jésus s’est donné, a offert sa personne (« corps ») et sa vie (« sang »), comme on offre l’agneau pascal à Dieu pour être racheté, pour être sauvé, libéré de l’esclavage du mal.

Jésus s’offre à ses amis pour accomplir cette Parole vivante et libératrice des Écritures.

On pourra faire remarquer aux enfants, à un moment ou un autre de la soirée, que dans le dernier repas de Jésus, les évangiles ne mentionnent pas un ingrédient pourtant central.

Ecoutez ce dialogue avec un enfant : « Que manque t-il sur la table si l’on reprend le texte des évangiles ? »  Réponse de l’enfant: « il manque l’Agneau ! – Ah oui, et pourquoi il manque l’Agneau ? – Parce que l’Agneau c’est Jésus. – Et qu’est-ce que l’histoire nous a appris sur l’agneau ? – On met son  sang sur le linteau pour dire STOP à la mort.  – Oui le sang de l’Agneau versé protège de la mort, tu as raison. » Pas besoin d’en dire plus, on reste silencieux parce que l’enfant est en train de comprendre ce que fait Jésus sur la Croix. La notion de « Salut » devient quelque chose qui a un sens…

Un repas familial pour entrer dans le triduum Pascal :

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