En marche vers la sainteté…

Est ce encore possible de devenir Saint ?

Aujourd’hui, à Rome, c’est la canonisation de saint Charles de Foucauld. C’est à dire que notre pape François, va reconnaître officiellement, devant toute l’Eglise que Charles de Foucauld est un saint.

Mais savez-vous ce qu’est un saint ? Et connaissez-vous les différentes étapes pour être officiellement reconnu comme saint par l’Eglise ?

I – Comment devient-on saint ?

Est-ce que vous connaissez des saints ?

Des saints très connus, français ou étrangers ? St Louis, ste Jeanne d’Arc, ste Thérèse de l’Enfant- Jésus, st LM Grignon de Montfort, st Pierre, st François d’Assise, st Padre Pio…

Des saints que vous connaissez, vous personnellement : vos saints patrons.

Est-ce que vous savez pourquoi l’Eglise a reconnu que toutes ces personnes étaient des saints ? Ce sont des amis de Jésus ou de Dieu, ce sont des exemples pour nous, ils ont fait des miracles, guéri ou sauvé des gens…

A. C’est quoi un saint ?

Dans la Bible, il est écrit que seul Dieu est saint. Cela veut dire qu’il est grand et bon. Comme il est bon, Dieu veut partager sa sainteté avec nous. C’est pour cela qu’il nous a envoyé Jésus, son fils. Les saints et les saintes sont les amis de Jésus. Parce qu’ils l’aiment de tout leur cœur, ils ont accepté de vivre comme lui, en s’occupant plus particulièrement de ceux qui souffrent ou qui sont différents. C’est pour cela que les saints sont souvent les amis des pauvres et des malheureux.

Nous sommes tous appelés à être des saints, les mamans, les papas, les grands-parents, les petits frères ou les grandes sœurs… C’est notre vocation de baptisés. Lorsqu’une personne meurt et qu’elle va au Ciel auprès de Dieu, elle est sainte. Pourtant, toutes les personnes présentes au Ciel ne sont pas canonisées.

L’Eglise est obligée de choisir parmi toutes les personnes au Ciel, celles qui peuvent le mieux nous aider sur la terre. Les personnes que l’Eglise reconnaît bienheureuses ou saintes sont celles qui ont vécu les vertus chrétiennes de manière héroïque, c’est-à-dire d’une manière plus remarquable que les autres. L’Eglise décide alors de les proposer comme modèles aux fidèles.

B. Qui sont les premiers saints ?

Les premiers chrétiens, les disciples de Jésus, ceux qui ont vécu avec lui, ont rapidement été considérés comme des saintes et des saints. En connaissez-vous ? sainte Marie la mère de Jésus, sainte Marie-Madeleine ou Marie de Magdala, saint Joseph l’époux de Marie, saint Thomas apôtre, les deux apôtres Jacques … Les évangélistes, ceux qui ont écrit la vie de Jésus, même s’ils ne l’ont pas forcément connu, sont considérés comme des saints. Les connaissez-vous, les saints évangélistes ? (saint Matthieu, saint Marc, saint Luc et saint Jean). Ces premiers chrétiens sont saints à cause de leur proximité directe avec le Christ Jésus.

Ensuite, dans les premiers siècles de l’Eglise, ce sont les martyrs, qui ont été reconnus saints. Vous savez ce qu’est un martyr ? Ce sont les chrétiens qui sont morts pour ne pas avoir renié leur foi chrétienne, ils ont préféré mourir plutôt que d’abandonner leur amour de Dieu. En connaissez-vous des martyrs ? Saint Étienne, 1er martyr, les apôtres saint Paul de Tarse et saint Pierre mais aussi sainte Blandine, saint Denis de Paris, sainte Cécile de Rome, saint Sébastien, sainte Agnès de Rome

Le martyre est un ascenseur très rapide vers la sainteté. Mais c’est aussi drôlement difficile ! Vous sentez-vous prêt à donner demain votre vie pour Jésus, aujourd’hui ?

Heureusement il y a un autre chemin pour devenir saint. Nous ne sommes pas tous appelés à devenir martyrs, en revanche nous sommes tous appelés à devenir des saints !

C. Est-ce que cela existe un saint normal ?

Et oui, heureusement, il y a des saints qui n’ont rien fait de particulier dans leur vie.

En plus de l’ascenseur, il existe un chemin discret pour la sainteté. On l’appelle l’héroïcité des vertus, mais sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus préfère l’appeler la « petite voie ».

Avant de devenir des grands « saints « , les habitants du Paradis ont été des enfants, puis des hommes et des femmes avec leurs qualités et… aussi avec leurs défauts!

Alors pourquoi sont-ils devenus saints ? C’est parce qu’ils ont toujours su revenir vers Dieu et surtout s’efforcer de répandre l’amour autour d’eux.

D. Est-ce que moi aussi je peux être un saint ?

Des saints, il en existe beaucoup et tous ne sont pas connus. Ils viennent de partout et ne sont pas tous des prêtres ou des religieuses.  Chaque catholique, petit ou grand, est appelé à partager cette sainteté de Dieu, en choisissant comme disait François d’Assise « là où il y a la haine que je mette l’amour » ; « là où il y a la nuit que je mette la lumière ».

Sainte Thérèse disait qu’il fallait “faire les choses ordinaires de façon extraordinaire”. Nous voudrions tous être des saints n’est-ce pas ? Et pourtant, tous les jours nous refaisons les mêmes bêtises. Nous nous fâchons contre notre frère ou notre sœur, nous mentons, nous désobéissons.

Alors cela veut dire que nous ne serons jamais des saints ? Et bien non, pas du tout ! Malgré toutes ces faiblesses, ces imperfections, nous pouvons espérer devenir un saint ou une sainte. En fait, la sainteté n’est pas dans la perfection.

La sainteté n’est pas dans les miracles, dans les grandes actions, mais dans l’amour que vous mettez à faire les choses. Toutes vos activités du quotidien : mettre le couvert, écouter la maitresse, obéir à vos parents, jouer avec vos amis, peuvent être des actes de saint ou de sainte.

Cela se traduit par de petites actions accomplies dans le silence comme ne pas piquer une colère contre son frère ou sa sœur, ne pas se moquer de celui qui se trompe, sourire ou tendre la main à celui qui pleure… Être un saint ce n’est pas être superman et accomplir des choses exceptionnelles, mais juste avoir le cœur rempli d’amour.

Pour cela, il faut les faire avec humilité, dans la plus grande simplicité. Il faut faire confiance à Dieu, même quand tout va mal et avoir le courage de s’abandonner à la volonté de notre Père. Et alors vous serez des saints !

Je vous disais tout à l’heure qu’aujourd’hui c’est la canonisation de Charles de Foucauld. Charles n’est pas un martyr, il a simplement aimé Jésus.

II – Le chemin de canonisation de Charles de Foucauld

A. Qu’est-ce que la canonisation ?

Savez-vous ce que veut dire « canonisation » ? C’est une déclaration officielle et définitive de l’Église. Elle reconnaît une personne qui est morte comme sainte. L’Église affirme avec certitude que la personne est au Paradis, et qu’elle y est allée directement. A partir de ce moment, nous pouvons invoquer, prier cette personne qui peut intercéder auprès de Dieu pour nous.

Comme nous l’avons vu au début, avec les martyrs, ce n’était pas très difficile de reconnaitre les saints. Mais par la suite il y a eu moins de martyrs. Cependant, les gens dans les villes et dans les villages ont reconnu dans leur entourage, dans leurs voisins, des exemples à suivre. C’est ce qu’on appelle la piété populaire. Mais l’Eglise a voulu vérifier les qualités de ces personnes. Pour canoniser une personne aujourd’hui, on fait une véritable enquête avec des avocats, des enquêteurs, des preuves, on écoute les gens qui ont connu la personne, on lit ce que le futur saint a écrit, comme dans une enquête policière.

Pourquoi fait-on une enquête d’après-vous ? Cela est très important parce qu’il ne faudrait pas se tromper. Et donner comme exemple quelqu’un qui finalement aurait fait du mal.

Cette enquête se déroule en 4 étapes.

Nous allons regarder l’exemple de Charles de Foucauld pour comprendre pourquoi il est un exemple pour nous et comment l’Eglise a reconnu ses grandes qualités.

B. La réputation de sainteté

Savez-vous quand et où il est mort ? Le 1er décembre 1916 le père de Foucauld est tué à Tamanrasset (en Algérie) dans le cambriolage du fort qu’il habitait tout seul.

Le père Charles de Foucauld vivait dans le désert algérien, en Afrique du Nord, depuis très longtemps. Il avait décidé d’être ermite, en vivant seul avec Dieu. Mais il accueillait et aidait tous ceux qui se présentaient à sa porte. Principalement les terribles Touaregs, des nomades guerriers qui se déplacent à dos de dromadaire. Pour se protéger du soleil et du vent, ils entourent autour de leur visage un long morceau de tissu bleu foncé qui ne laisse voir que les yeux sombres.

Charles se montre confiant, dévoué, souriant. Bien vite les Touaregs le traitent en ami. Mais ils se posent beaucoup de questions. Qui est ce bonhomme tout maigre ? Pourquoi ce cœur rouge sur sa tunique blanche ? Pourquoi partage-t-il tout ce qu’il a ? Que fait-il le matin très tôt quand il lève vers le ciel un disque blanc qu’il mange ensuite avant de se mettre à genoux ? Vous devinez ce qu’il fait ? Il célèbre la messe.

Il devient le médecin, le conseiller et même le juge de ce peuple. Il leur apprend comment fabriquer des briques, comment tricoter ou planter des légumes. Il fait tout cela gratuitement, sans rien demander en échange et toujours avec le sourire.

Mais en 1914 c’est la guerre, même en Afrique. Conscient du danger, il abandonne sa petite maison, et s’installe dans un petit fort.

Le 1er décembre 1916, en fin de journée, alors qu’il travaille comme à son habitude, on vient frapper. L’homme qui l’appelle n’est pas un inconnu. Charles, sans s’inquiéter, ouvre la porte du fortin. Une main le jette au-dehors. En quelques minutes, il se retrouve à genoux, les poings liés aux chevilles, il ne peut plus bouger. Alors il attend et il prie. Les pillards fouillent le fortin, à la recherche de quelques valeurs, qu’ils ne trouveront pas d’ailleurs. Mais alors que la fouille se poursuit, deux hommes, à dos de chameau, arrivent. Son jeune gardien prend peur, il tire sur les cavaliers et sur son prisonnier, peut-être sans le faire trop exprès.

Charles de Foucauld meurt sur le coup, la balle lui a traversé la tête.

Quelques jours après, les militaires français apprennent sa mort. Il est enterré et on décide de protéger tous ses papiers.

L’évêque de Charles de Foucauld décide d’ouvrir une enquête de béatification. En effet beaucoup de monde considère que Charles a vécu comme un saint. Charles est alors appelé « Serviteur de Dieu » et une vraie enquête policière commence. On va interroger sur place 14 témoins qui ont bien connu le Père de Foucauld. L’enquête qui dure plus de 20 ans va ensuite être élargie aux régions voisines. Plus de 67 personnes vont témoigner sur la vie du Serviteur de Dieu. On lit tous ses écrits, ses courriers ou ses cahiers personnels.

Le dossier de l’enquête est envoyé à Rome. On va pouvoir commencer la 2ème phase.

➢ Les chrétiens peuvent maintenant invoquer le Serviteur de Dieu et prier pour l’aboutissement de l’enquête. Mais attention ce n’est pas encore un saint officiellement.

C. L’héroïcité des vertus

Un groupe de religieux très savants qu’on appelle « la Congrégation pour les causes des saints » regarde tout le dossier et doit dire si le « Serviteur de Dieu » a exercé les vertus chrétiennes à un degré « héroïque », c’est-à-dire comme un héros, devant les difficultés du quotidien. Il n’est pas nécessaire d’avoir fait un acte héroïque comme on l’imagine avec une épée ou avec beaucoup de souffrance. Faites vous parfois des choses héroïques ? Je vous donne un exemple : ramasser la chaussure toute sale qui traîne devant la porte alors que ce n’est pas la vôtre, qu’elle est sale et que, en plus, vous êtes très pressé ! C’est du courage ça ! Obéir à ses parents, ne pas se fâcher contre son petit frère qui a cassé sa construction en kapla…

Le 24 avril 2001, tout le monde est d’accord. C’est le pape Jean Paul II qui reconnaît officiellement « l’héroïcité des vertus ›› du Serviteur de Dieu, et déclare Charles de Foucauld « vénérable ››.

Il faut maintenant attendre un miracle pour pouvoir passer à la 3ème étape : la béatification. Pas n’importe quel miracle, mais un miracle que l’on puisse attribuer avec certitude au vénérable Charles de Foucauld.

D. La béatification

En fait ce miracle a eu lieu il ya longtemps, mais personne n’en avait alors parlé!

Ce premier miracle est une guérison qui a eu lieu en Italie en 1984. Giovanna Citeri Pulici, une Italienne de la région de Milan, est guérie d’un cancer des os par l’intercession de Charles de Foucauld.

Giovanna a 40 ans, elle est maman de 2 filles. Déjà en 1981, elle avait été malade et on l’avait opérée pour un cancer du sein. Quelques années après, Giovanna est de nouveau très fatiguée, elle décide de retourner voir le docteur, elle pense bien qu’elle est à nouveau malade. Mais cette fois, c’est encore pire : elle a un cancer des os. Et malheureusement, elle a trop attendu pour aller voir le médecin. La maladie s’est répandue dans tous ses os qui sont devenus très fragiles. Au carnaval, elle a beaucoup d’os cassés. Par exemple, lorsqu’elle tousse, cela peut briser ses côtes. Les médecins disent à son mari que la maladie est tellement avancée que désormais ils ne peuvent plus rien faire. Sa femme va bientôt mourir.

Giovanni Pulici, demande alors à ses deux sœurs religieuses, ainsi qu’au curé de sa paroisse, de prier avec lui le père de Foucauld, qu’il aime beaucoup et prie souvent. Et pourtant à cette époque Charles de Foucauld n’est pas encore vénérable.

Lors d’une des « dernières » soirées que Giovanna et son mari passent ensemble, Giovanni prie ainsi « Carlo (Charles), il faut que tu m’aides ! Ma femme ne doit pas mourir, sinon comment faire avec les petites filles? » Après cette invocation, les os de Giovanna ont arrêté de se briser et ont même commencé à se réparer ! Mourante au début du Carême, Giovanna a participé avec son mari aux offices de Pâques dans la paroisse comme ils l’avaient toujours fait auparavant, sans difficulté !

C’est un miracle très discret, car les Pulici n’en n’ont pas parlé et ils ne sont pas allés faire de constatations médicales. Seules les radiographies témoignent de la soudure d’innombrables fractures. C’était embêtant pour prendre en compte le miracle dans l’enquête pour béatifier Charles !

Heureusement, les témoins étaient très nombreux. Et même si longtemps après, presque 20 ans après, ils ont été retrouvés sans difficultés. Ca aussi, c’est un miracle !

Beaucoup de personnes ont pu témoigner, par exemple une religieuse présente au moment du miracle. La maitresse de maternelle de la petite fille de Giovanna, elle, raconte qu’elle avait gardé la plus jeune fille en dehors des heures d’école, parce que sa mère mourait à la maison. Elle raconte que tout le monde à l’école était malheureux pour cette enfant qui serait bientôt orpheline.

Et puis il y a eu aussi un « troisième miracle ». La famille Pulici, dans sa discrétion et son humilité, a gardé le miracle secret comme je vous l’ai dit. Simplement, ils remerciaient Dieu dans leur cœur. En 2000, il y a eu un grand jubilé à Rome et la famille Pulici a décidé d’y participer. Dans l’après-midi, alors que le groupe de pèlerins se reposait sur la place Saint-Ignace, deux Petites Sœurs de Charles de Foucauld passent. Parmi toutes les Petites Sœurs qui pouvaient être à Rome un dimanche après-midi, et parmi toutes celles qui pouvaient passer par la Piazza San’Ignazio, il y avait la Petite Sœur qui suivait la cause de la béatification du père Charles de Foucauld ! Giovanni Pulici, les arrête et leur demande quand frère Charles serait proclamé bienheureux. La Petite Sœur répond qu’il manque le miracle. Giovanni montre sa femme du doigt, et s’écrie : « Mais, il est là le miracle! » c’est une histoire incroyable non ? Un miracle peut-être ?

Pour l’authentification d’un miracle, la Congrégation dispose d’une commission médicale qui rend son avis. C’est-à-dire que les médecins, en regardant tous les documents médicaux et examinant la personne guérie, vérifient que c’est bien un miracle et pas simplement une guérison exceptionnelle mais naturelle. Le Pape, ensuite, reconnaît l’authenticité du miracle, puisque celui-ci n’est pas seulement un phénomène physique, mais aussi spirituel. En 2004, le miracle est considéré comme un signe du Ciel, confirmant l’héroïcité des vertus du Vénérable Charles.

Cette décision ouvre la voie à la béatification.

Le pape Benoît XVI décide le que la béatification de Charles de Foucauld aura lieu à Rome, dans la basilique Saint-Pierre, le dimanche 13 novembre 2005.

L’enquête sur la vie et la mort de Charles de Foucauld a montré qu’il n’était pas mort en martyr de la foi, même s’il est mort de mort violente, mais en victime de sa charité pour ses frères. Ce sont les termes de « confesseur de la foi » qui seront retenus.

Et maintenant il faut attendre un deuxième miracle. Le Bienheureux Charles de Foucauld est de plus en plus connu, beaucoup de petits garçons sont prénommés Foucauld en son honneur. Vous connaissez peut-être des Foucauld ?

Beaucoup de familles et de paroisses prient pour que le second miracle ait lieu et que le bienheureux Charles puissent être canonisé et devienne saint Charles de Foucauld.

E. La canonisation

Il faut attendre, attendre, jusqu’en 2016.

Vous étiez né en 2016 ? C’était il y a seulement 6 ans. Il y a 6 ans, il y a eu un miracle !

2016 est une année un particulière. C’est l’année du centenaire de la mort de Charles de Foucauld, et aussi une année particulièrement marquée par la prière. C’est justement cette année là qu’a lieu le miracle tant attendu.

Nous sommes le 30 novembre 2016, à quelques heures du centenaire exact de la mort de Charles de Foucauld. Vous vous souvenez, il est mort le 1er décembre 1916. Cela se passe à Angers, dans l’unique paroisse du diocèse qui porte le nom du Bienheureux Charles de Foucauld.

Depuis des années, cette paroisse prie, à la fin de chaque messe, pour obtenir la canonisation de Charles de Foucauld. L’église est en travaux, un jeune apprenti de 21 ans travaille au-dessus de la voûte d’une des chapelles. À un moment donné, un ouvrier lui demande de lui apporter un outil. Le jeune va chercher l’outil et marche sur la voûte qui s’ouvre sous ses pas. Il se crée un grand trou et le jeune garçon disparait dedans. Il fait une chute de 15 mètres 50, du haut de la voûte de l’église jusqu’au sol de l’église. Essayez d’imaginer dans votre église ! La chute est très, très rapide : seulement 1,80 seconde. Le garçon est tombé à 60 kilomètres à l’heure sur un des bancs de bois qui sont là, dans la nef de la chapelle. C’est plus vite que la limitation de vitesse des voitures en ville ! Sous le choc, le banc sur lequel il s’est écrasé a explosé en morceaux. Et un des montants de bois du banc lui traverse le ventre juste sous les côtes.

Mais, incroyable, le garçon se relève immédiatement, et sort de la chapelle par une porte qui donne dans le couloir où se trouvent des bureaux. Il est conduit à l’hôpital où il est opéré. On découvre qu’il n’a presque rien : juste une côte cassée. Au bout d’une semaine, il peut quitter l’hôpital ; et deux mois plus tard, il retourne au travail. Aujourd’hui, il n’a aucune douleur physique, ni aucune peur psychologique. Par exemple il n’a pas le vertige !

Est-ce que vous voyez bien le miracle ? Les médecins disent que lors d’une chute de plus de 10 mètres (ici 15 mètres) on a moins de 2 chances sur 100 de ne pas mourir ! Et si il n’était pas mort, il aurait du avoir les bras, les jambes, cassés, peut-être la colonne vertébrale aussi. Il aurait du perdre conscience et être incapable de se relever ! C’est un miracle car « cela n’est pas scientifiquement explicable».

Charles de Foucauld n’a pas fait une guérison classique mais il a fait ce qu’on appelle un « sauvetage d’un danger ».

Une fois que l’on a démontré qu’il s’agit d’un fait extraordinaire, il faut prouver qu’il est arrivé par la prière.

C’est bien le cas, car cet événement s’est produit au bout d’une année spécialement marquée par la prière pour demander la canonisation de Charles de Foucauld. Dans cette paroisse, on prie tous les jours à la fin de chaque messe pour demander la canonisation de Charles de Foucauld. Ce miracle arrive au moment du centenaire de la mort de Charles de Foucauld, dans un lieu où Charles de Foucauld a vécu, dans un lieu qui est l’unique paroisse consacrée à Charles de Foucauld, et c’est arrivé à un jeune garçon qui s’appelle Charle [le prénom de ce jeune homme est bien Charle, sans « s » final]. Et ce garçon est un garçon qui n’est pas baptisé. Souvenez-vous, Charles de Foucauld a vécu dans le Sahara entre des soldats français pas très croyants et des musulmans qui étaient très pratiquants. Charles de Foucauld disait qu’il était « le Frère universel ». Et justement là c’est un miracle en faveur de quelqu’un qui n’est pas baptisé.

Ce sont donc, tous ces hasards, de temps, de lieux, de prénom, qui font voir dans cet événement une réponse aux prières qui ont été faites à l’occasion du centenaire de Charles de Foucauld pour sa canonisation.

Canonisation qui a donc lieu aujourd’hui à Rome.

Pour terminer je vous propose de choisir un sacrifice, un effort héroïque, qui va faire de vous de futurs saints ou bienheureux. Il y a beaucoup d’enfants au Ciel et l’Eglise nous en propose beaucoup en exemple. Vous pourrez demander à vos parents de vous lire l’histoire des petits voyants de Fatima les bienheureux Jacinta (10 ans) et Francisco (11 ans),de la vénérable Anne de Guigné (10 ans), de la vénérable Antonietta Meo (7 ans), du vénérable Faustino Pérez-Manglano (16 ans)…

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On attend que les parents viennent bien récupérer chaque enfant.

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